(in my blood, fire) zz.

(zora)
chaque jeune fille cherche désespérément l’amour et tu ne fais pas exception à la règle. t’en rêve de toutes les couleurs mais tu n’sais pas t’y prendre quand ton cœur s’emballe pour de vrai. avec le temps, t’as su jouer d’ton charme, l’user à bon escient pour obtenir ce qu’tu veux – ou plus souvent, ce que le président désire. tu l’portes en grande estime, fermant les yeux sur sa violence comme t’vois/crois que c’est nécessaire, et que t’es toi-même douée pour en délivrer aux méritants. t’aime pas regarder, ni sentir ou voir dans c’temps-là, t’fermes les yeux et t’attends que ça passe. toi, tes forces, c’est l’contact avec les autres. manipulation, motivation, présenter un beau sourire et des mots -empoisonnés ou non- pour mettre qui tu veux dans tes poches. t’es triste qu’on t’utilise pas plus que ça, par contre, souvent on t’laisse dans le noir car t’es trop intense. tu veux trop te donner, alors tu finis submerger. des sentiments que y’a qu’toi pour comprendre, pour bien gérer, les autres elles craquent et quand t’as trop la pression, tu paniques. pareil à un animal pris en cage, t’attaque jusqu’à ce que la lumière s’allume sur zizany ou zelda.

(zizany)
sang, bagarre, torture, ça c’est ton quotidien et sans ça, tu t’sens pas bien. c’est ce qui t’calme, permet à la tempête continuelle d’se poser, au lieu d’ravager l’monde comme elle t’ravage l’âme. la justice, tu la donnes à coup d’épée, coup d’poing, détonation d’armes. t’as le goût du sang, et t’as l’imagination pour sortir les informations des gens de la pire des façons. t’es douce quand t’entends crier, juste pour entendre les cordes vocales se saigner davantage. t’es celle qu’on tient en laisse, qui prend souvent le dessus car t’sais pas t’taire, t’sais pas rester insensible aux provocations – sauf quand t’as tes sœurs qui sont là pour t’remettre sur le droit chemin. et on sait comment t’nourrir, assez pour qu’tu puisses montrer des dents sans sauter à la gorge des fautifs. en t’laissant faire des ravages dans l’arène, tuer jusqu’à épuisement, tester les fausses loyautés et montrer aux fidèles que le président à raison. sinon, quelqu’un serait parvenu à mettre la bête sauvage que t’es à terre, non?

(zelda)
celle qu’on présente à tous, la seule qu’on reconnait, en fait. t’es la personnalité principale, celle qui parvient à modérer la douce folie qui s’tient au creux d’tes entrailles en tout temps. t’es douée, trop douée maintenant pour jouer avec elles, passer de l’une à l’autre quand t’as besoin de leur voix pour ta cause. parfois elles parviennent à t’surpasser, quand une émotion d’rage ou plus sensuelle tire une corde sensible – toi, t’es souvent impassible, t’gardant glacer pour n’montrer aucun ressentit. souvent tu les sens, tes sœurs, même quand t’es la seule sous la lumière, quand t’es aux commandes et qu’tu croises un reflet furibond dans l’miroir. c’est zizany qui veut attaquer, alors qu’tu sais rester stoïque. t’es un atout majeur pour le président, une arme au potentiel infini. instable et dangereuse, ton imprévisibilité met autrui sur leur garde. car avec ton visage vide, impossible de savoir quand la bête sortira les crocs. et qui sait comment réagir quand un sourire mielleux tire tes lèvres pleines, et qu’ton corps hurle son envie d’débauche. t’es un cas à part, qui sait s’auto-surprendre en tout temps, tout en se connaissant assez pour être exaspérée d’elle-même.

une triple personnalité, ou une femme bonne pour l’asile?

killer kid
Un pied nu et silencieux devant l’autre, c’est le corps déchiré et ensanglanté qu’tu marches aux pieds du volcan. T’es autant torturée que soulagée, dégoûtée qu’enfin vivante pour la première fois de ta vie. T’as regardé la scène, le sang, t’es partit car t’en pouvais plus d’entendre l’autre crier. T’aurais pu ajouter un troisième meurtre, sauf que tu t’es arrêté, juste avant que ta lame lui tranche la gorge aussi. Mais qu’est-ce que t’as fais? qu’la voix demande, paniquée, au fond d’ta tête. J’ai pris notre liberté!
Ton droit, après tout. Tu auras dix ans dans quelques jours, et bien que tu saches déjà ne pas devoir quitter les terres de Nar, sentant le feu vivre dans tes veines, toutefois, tu te refuses à devenir la parfaite chose que tes parents planifient pas si secrètement. Ils sont propres, traditionnels, ennuyants malgré le mélange enflammé qu’ils forment. Ils cherchent pas la passion, ils cherchent une fade perfection. Et parfaite, parfaite vous ne l’êtes pas. « Si c’était ton sang, tu marcherais plus depuis un moment. Dis-moi gamine, qui est-ce que t’as tué? » C’la première fois que t’as rencontré Allan Summers. T’as levé les yeux vers lui, l’visage impassible malgré l’ouragan intérieur - c’toi ça, Zelda, phasé par rien du tout d’cette vie.

Sans un mot, larme ou émotion tu l’as ramené à la maison, là où gisait les cadavres d’tes parents, au même endroit qu’avant ton départ. « Il était cagoulé, j’pas pu voir de qui il s’agissait. » Les seuls mots que t’as prononcé c’soir-là, mais Monsieur Summers ne les a pas crû. Il a vu clair, t’sais pas comment, sauf que toi aussi t’as vu quelque chose chez lui. Quelque chose qui vous a inspiré, toutes les trois. Et ça, c’pas un truc qu’on peut voir tous les jours. Un genre de coup d’foudre, d’folie sanglante à venir dans un futur pas si éloigné. « J’te garderai une place près d’moi à Assima, petite. » Probablement qu’il avait dit ça au-travers d’son chapeau -ou pas- sans s’douter qu’tu arrêterais pas tant que cette place soit tienne.


president chooses you
En tant que tel, t’as pas pris longtemps avant d’rejoindre Assima. Tu voulais pas quitter les volcans et la terre chaude, t’as toujours adoré Nar après tout. Mais la perte d’tes parents a tout chamboulé - tu t’es toi-même trancher la tête comme t’étais trop jeune pour prendre soin d’toi. Toi et le bébé d’la famille, le duo d’orphelins envoyés chez l’aîné qui, brisé, a imposé leur présence à son amour.
Le bébé n’a rien vu, su, entendu, enfin... pas à ta connaissance. Logique de ne pas le voir mort alors que t’as toi-même échappé à la faucheuse, seule prétendue témoin d’cette sombre nuit, qui glace encore le sang d’tes proches. Ton secret, tu sais qu’il vaut mieux le garder - Zora ne veut pas perdre les siens, alors que les deux autres, vous n’verriez pas le mal à perdre toute attache. Vraiment? qu’elle t’gronde, la personnalité sentimentale. La possibilité de retourner à Nar reste ouverte chez des cousins heureusement, t’gênant pas pour réclamer résidence quelques rares fois quand l’appel du volcan s’fait trop intense - y courir et t’perdre dans la montagne endormie t’semble la meilleure façon d’te ressourcer, quitter l’effervescence présente à Assima.

Sauf que là-bas, tu fais que devenir plus forte avec les années. C’était impossible de pas choisir un emploi où t’pourrais verser du sang sans écoper de conséquences... t’as autant d’rage en toi qu’un volcan, sauf que t’es active, constamment, et faut évacuer. Puis, t’as jamais oublié ton but. Travaillant pas seulement tes poings mais ton esprit également, laissant tes yeux gourmands se rassasier d’conséquences diverses afin d’garder une culture variée et une autre genre d’armes qu’il n’faut pas négliger.
Ici, ça t’as permis d’retrouver l’président Summers, et pas qu’faire tes preuves à lui avant d’obtenir le titre de garde du corps. Plus ou moins conseillère également, comme t’as l’cerveau plus fournit que la plupart des gens dans c’métier. « Qu’est-ce qui t’as amené ici, Zelda Zira? » que t’as demandé l’président la première fois qu’vous vous êtes revu. « Le meurtre de mes parents. » À entendre le rire qu’il a lâché suite à ta réponse, t’as tout d’suite su qu’il t’as reconnu. Lui connaissait déjà une information juteuse sur toi, s’assurant d’ta loyauté - qui n’a pas changé depuis que t’es à son service, d’ailleurs.


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